Qué cautivantes cuadros con árboles, sol, luna... nos pinta Gustave Flaubert en “Madame Bovary”...

“Et alors, sur la grande route qui étendait sans en finir son long ruban de poussière, par les chemins creux où les arbres se courbaient en berceaux, dans les sentiers dont les blés lui montaient jusqu’aux genoux, avec le soleil sur ses épaules et l’air du matin à ses narines, le cœur plein de félicités de la nuit, l’esprit tranquille, la chair contente, il s’en allait ruminant sur son bonheur, comme ceux qui mâchent encore, après dîner, le goût des truffes qu’ils digèrent”.

(Y entonces, sobre la amplia vía que se extendía sin término con su larga banda polvorienta, por los irregulares caminos donde los árboles se inclinaban en arcadas, en los senderos cuyas espigas le llegaban hasta las rodillas, con el sol sobre los hombros y el aire matinal hinchándole la nariz, el corazón repleto con los gozos de la noche, el espíritu tranquilo, el cuerpo satisfecho, él se alejaba rumiando su dicha, como aquéllos que siguen saboreando las trufas que han comido).

“Le soleil se couchait; le ciel était rouge entre les branches, et les tronc pareils des arbres plantés en ligne droite semblaient une colonnade brune se détachant sur un fond d’or...”

(Se ponía el sol, el cielo entre las ramas era rojo y los troncos filados de los árboles plantados en línea parecían una oscura columnata destacada sobre un fondo dorado).

“La nuit, toutes les nuits, je me relevait, j’arrivait jusqu’ici, je regardait votre maison, le toit qui brillait sous la lune, les arbres du jardin qui se balançaient à votre fenêtre, et une petite lampe, une lueur, qui brillait à travers les carreaux, dans l’ombre”.

(De noche, todas las noches, yo me levantaba, venía hasta aquí, miraba tu casa, el techo brilloso bajo la luna, los árboles del jardín que se balanceaban frente a tu ventana y una lamparita, un resplandor que brillaba al otro lado de los cristales, en medio de la sombra).

“Les arbres des boulevards, sans feuilles, faisaient des broussailles violettes au milieu des maisons, et les toits, tout reluisants de pluie, miroitaient inégalement...”

(Los árboles sin hojas de las avenidas eran como chamizos violetas en medio de las casas y los techos, relucientes por la lluvia, destellaban disparmente...)